[VIDEO] Une solution pour mesurer l’impact des polluants sur la fertilité

[VIDEO] Une solution pour mesurer l’impact des polluants sur la fertilité

Tout l’été, CScience vous fait découvrir les histoires d’inventions récentes menées par des chercheurs québécois qui ont vocation à transformer notre quotidien.

Cette semaine, gros plan sur l’histoire de la méthode de tests génétiques innovants de la chercheuse en toxicologie Géraldine Delbès et de son équipe de l’INRS visant à mesurer l’impact des polluants sur la fertilité masculine.

Mesurer précisément l’impact des polluants sur les organes reproducteurs masculins

Une histoire qui a démarré au début des années 2000, en France. Alors que Géraldine Delbès poursuit son doctorat, elle tombe sur une étude qui met en évidence la sensibilité des organes reproducteurs masculins aux polluants.

C’est à Montréal, à l’Institut Armand-Frappier de l’INRS, que la chercheuse devenue professeure en toxicologie, va pousser ses recherches pour déterminer quels mécanismes cellulaires et moléculaires sont impliqués dans les effets des polluants sur la fertilité masculine.

Des tests épigénétiques en culture in vitro

Grâce à des modèles d’études in vivo et in vitro, chez les rongeurs et chez l’Homme, l’équipe de Géraldine Delbès va pouvoir tester l’expression de gènes et la programmation des cellules germinales, en réponse à l’environnement chimique.

La culture in vitro, permettant de démultiplier à grande échelle les cellules des organes reproducteurs, l’équipe peut ainsi mesurer les réactions de ces cellules à de multiples marqueurs chimiques.

Actuellement, l’équipe de Géraldine Delbès poursuit aussi des études cliniques en collaboration avec des chercheurs du Centre Universitaire de santé McGill, pour démontrer les effets des chimiothérapies sur le développement des cellules reproductrices masculines.

Une série originale produite par GALA MEDIA.