Intégration de l’Intelligence Artificielle dans le domaine géospatial au Québec

Intégration de l’Intelligence Artificielle dans le domaine géospatial au Québec

L’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec (OAGQ) vient d’annoncer qu’il est désormais signataire de la déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’Intelligence Artificielle, et ce, à la suite d’une décision de son conseil d’administration.

Selon Orlando Rodriguez, président de l’OAGQ : « Le développement fulgurant des technologies de l’information mènera les arpenteurs-géomètres à intégrer de plus en plus l’Intelligence Artificielle à leur pratique professionnelle. C’est pourquoi, dans une perspective de protection du public, l’Ordre considère important de s’impliquer dans la réflexion visant à élaborer un cadre éthique pour le développement de l’Intelligence Artificielle soulevée par la déclaration de Montréal ».

Une panoplie d’opportunités grâce à l’IA

L’Intelligence Artificielle aidera l’arpenteur-géomètre à être mieux outillé lors de la réalisation des mandats qui lui sont confiés à la lumière de la Loi sur les arpenteurs-géomètres. L’OAGQ imagine par exemple, la lecture « robotisée » d’une chaîne de documents historiques permettant de donner une opinion professionnelle sur l’existence d’une servitude. Une application basée sur l’Intelligence Artificielle pourrait, par exemple, interpréter un levé terrain fait par drone et s’y baser pour élaborer un certificat de localisation.

Plusieurs principes autour desquels s’articule la déclaration de Montréal, dont les principes de prudence et de responsabilité, permettront à l’OAGQ d’anticiper des conséquences non voulues de l’Intelligence Artificielle. Ils outilleront l’OAGQ afin de prendre les mesures appropriées pour éviter la déresponsabilisation de l’arpenteur-géomètre lors de la prise de décision professionnelle.     

Selon l’OAGQ, la capacité de jugement et de discernement de l’arpenteur-géomètre pour certifier et garantir la validité des résultats découlant d’une telle approche, dite « autonome », doit demeurer indemne et centrale. Elle lui permettra de continuer à garantir la sécurité foncière au Québec. 

L’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec rejoint ainsi 78 autres organisations ayant adhéré à cette initiative de l’Université de Montréal

Source : Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec et newswire.ca