L’appli de traçage canadienne cherche ses cobayes

L’appli de traçage canadienne cherche ses cobayes

Le Service numérique canadien (SNC) sollicite l’aide de la population afin de tester la version bêta de l’application mobile de notification d’exposition au coronavirus.

Le premier ministre Trudeau avait annoncé la création de cette application en juin dernier. « COVID Alert » est le fruit d’une collaboration entre le SNC, le gouvernement ontarien et les compagnies Shopify et BlackBerry. L’Ontario devait être le premier à l’essayer au début du mois de juillet. Le gouvernement a toutefois dû reporter son déploiement.

Cette fois-ci, le SNC s’adresse à l’ensemble de la population canadienne pour participer à cette étude. À ce stade, la construction du logiciel est complétée. La prochaine étape consiste à le faire tester afin de s’assurer qu’il fonctionne bien. 

UNE EXPÉRIENCE VOLONTAIRE

Les participants peuvent s’inscrire de façon volontaire. Ils doivent habiter au Canada et avoir 18 ans et plus. Après avoir complété leur inscription en ligne, les utilisateurs peuvent télécharger l’application sur leur téléphone.

Ils accompliront des tâches à l’aide de l’application sur leur téléphone. Pour l’expérience complète, ils devront l’utiliser durant 2 à 4 jours. Ils ne sont toutefois pas tenus de terminer l’étude et peuvent supprimer l’application à tout moment, peu importe la raison.   

Pour contribuer au développement de cette application de traçage, le SNC recueillera les commentaires des cobayes.

« Nous testons l’accessibilité, la fiabilité et l’utilisabilité. Nous pourrons découvrir les bogues restés jusqu’ici inconnus et les corriger avant le lancement, » a expliqué le SNC sur Twitter.

RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

D’ores et déjà, la protection de la vie privée des usagers représentait une priorité. Ainsi, l’application n’aura recours à aucun service de localisation. 

“COVID Alert” fait appel à la technologie Bluetooth afin d’aviser l’utilisateur qui a été en contact avec une personne atteinte de la COVID-19, tout en conservant l’anonymat des deux partis.

Rappelons qu’une consultation publique se tient actuellement au Québec afin de prendre le pouls de la population quant au déploiement d’une telle application de traçage.