Une nouvelle chaire Canada-CIFAR en IA 

Une nouvelle chaire Canada-CIFAR en IA 

Une chercheuse de renommée internationale joint les rangs des récipiendaires de la Chaire Canada-CIFAR en intelligence artificielle (IA), avec à la clef un budget d’un million de dollars.

Golnoosh Farnadi s’est jointe au Département de sciences de la décision de HEC Montréal en novembre 2020 et est affiliée à l’Institut québécois d’intelligence artificielle (Mila). Elle est la troisième membre du corps professoral de l’école de gestion à obtenir la chaire de l’Institut canadien en recherches avancées (CIFAR).

Cette dernière bénéficiera d’un financement d’un million de dollars pour une période de cinq ans.

Ses intérêts de recherche se concentrent sur les biais et la discrimination en IA, mais incluent également les modèles graphiques probabilistes, la prise de décision en situation d’incertitude et les sciences sociales informatiques.

« Cela me donnera la liberté de réaliser l’un des objectifs centraux de ma carrière universitaire, qui est d’embaucher des étudiants, afin de former une équipe de recherche. Diriger cette chaire de recherche constitue également une extraordinaire occasion de créer des liens avec toute une communauté de chercheurs canadiens en IA », a déclaré par communiqué la professeure Farnadi.

Durant son mandat, elle approfondira la recherche sur l’équité en apprentissage automatique ou plus spécifiquement, les problèmes de discrimination algorithmique.

La professeur Farnadi explique comment les systèmes automatisés basés sur l’IA sont utilisés dans de multiples domaines pour prendre des décisions justes et objectives. Ces systèmes discriminent à cause des données utilisées pour former les modèles d’apprentissage automatique.

[ … ] ces données reflètent trop souvent les inégalités de notre société. Ce qui m’intéresse, c’est de concevoir des outils utilisant l’IA qui seraient responsables et fiables. -Golnoosh Farnadi, récipiendaire d’une Chaire Canada-CIFAR en IA.

Doctorante à l’Université catholique de Louvain et l’Université de Gand en Belgique et chercheuse postdoctorale à la University of California – Santa Cruz, celle-ci possède une expertise internationale. Celle-ci est auteure de plus de 40 publications dans des journaux scientifiques ou des conférences internationales et elle a reçu 2 prix pour des articles sur les cadres de l’apprentissage statistique relationnel.

Crédit Photo: HEC Montréal