Le développement durable possible grâce aux données environnementales?

Le développement durable possible grâce aux données environnementales?

Pour atteindre ses objectifs de développement durable de 2030 et la carboneutralité en 2050, le gouvernement du Canada compte sur les nouvelles technologies développées à l’intérieur de ses frontières, incluant l’intelligence artificielle (IA).

Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) a annoncé le 4 mars dernier une série d’investissements à la hauteur 1,1 M$ pour divers organismes en sciences et technologies dans le cadre de sa « relance économique verte ».

De cette somme, 116 667 $ seront octroyés à Montréal International et serviront à l’implantation du projet de Future Earth à Montréal.

Cette organisation établie au quatre coins du globe souhaite utiliser cet argent afin de tenir une tournée dans l’ensemble du Canada pour « prendre le pouls » de la population quant aux objectifs en matière de développement durable, explique la Dre Éliane Ubalijoro, directrice du hub Montréalais de Future Earth.

Celle-ci sera à la tête de ce projet, intitulé « Sustainability in the Digital Age » (NDLR :Le développement durable à l’ère du numérique). Son objectif est de faire foisonner l’expertise du Canada et du Québec en termes de développement durable et d’IA en allant à la rencontre d’acteurs scientifiques, politiques et de citoyens lors d’une série de conférences pan-canadiennes.

Fondée il y a 5 ans, l’OBNL veut tirer profit du bassin de chercheurs en IA dans la métropole pour innover en solutions environnementales. L’utilisation des données d’imagerie satellite pour prévenir les désastres écologiques figure parmi les avenues potentielles de l’IA en développement durable, selon la Dre Ubalijoro.

« Nous voulons accélérer l’utilisation des données et de l’IA pour faire avancer les efforts en développement durable » -Éliane Ubalijoro, directrice du hub Montréalais de Future Earth

Parmi les autres initiatives financées par le DEC se retrouvent l’acquisition d’équipement pour le Centre d’études des procédés chimiques du Québec (501 600 $), une subvention d’aide aux opérations pour Propulsion Québec (400 000 $) et une aide à l’embauche pour Électrobac (150 000 $).

L’organisme Montréal International s’est tourné vers l’IA en 2020, puisque les trois projets internationaux qu’il a propulsé font appel à cette technologie. En plus de Future Earth, on retrouve dans le trio GEO BON, un réseau de surveillance de la biodiversité, et le Centre d’expertise international de Montréal pour l’avancement de l’IA (CEIMIA).

Crédit photo: Pexels/Arthur Ogleznev