Quand l’IA participe à la lutte contre les dérèglements climatiques

Quand l’IA participe à la lutte contre les dérèglements climatiques

MILA, l’Institut québécois d’intelligence artificielle, a lancé, ce jeudi 14 octobre, un site  Ce climat n’existe pas qui  nous fait vivre les scénarios possibles liés à l’inaction climatique.

L’intelligence artificielle (IA) prouve qu’elle peut se mettre au service de la lutte contre le réchauffement climatique.

« Si rien n’est fait très rapidement, on prévoit des dérèglements climatiques majeurs, alerte pour sa part Yoshua Bengio, directeur scientifique de Mila, dans un communiqué. »

Le projet, Ce climat n’existe pas, émanant du pôle IA pour l’humanité de Mila, vise à utiliser l’IA de façon bénéfique pour la société. Celui-ci a mobilisé une trentaine de personnes dont les trois chercheurs principaux, Sasha Luccioni, Victor Schmidt et Alex Hernandez-Garcia, sous la direction de Yoshua Bengio.

« En montrant des images de l’impact des changements climatiques sur les lieux qui nous sont chers, le site rend les risques qui nous guettent beaucoup plus concrets. Nous espérons que cela suscitera chez les citoyens une envie d’agir pour éviter que les pires scénarios se produisent. » – Yoshua Bengio, directeur scientifique de Mila

Concrètement, chaque utilisateur peut observer sur son propre environnement direct l’impact escompté des dérèglements climatiques… si rien n’est fait.

Le site web permet de se rendre compte de ce qui pourrait se passer dans son quartier, dans la forêt voisine ou dans le champ situé à proximité de chez soi. Mieux que des discours, cette plongée dans des scénarios potentiels permet ainsi de prendre la mesure des dégâts occasionnés par le réchauffement climatique. La vision s’avère d’autant plus cataclysmique qu’elle est livrée par des algorithmes, s’appuyant sur l’IA, qui génèrent des images hautement réalistes.

Le site a pu voir le jour grâce aux contributions financières et technologiques de National Geographic Society, Microsoft, BCG Gamma et Borealis AI. L’équipe a aussi reçu le soutien de l’Université de Montréal, de Google et de Climate Outreach.

Crédit photo : Pexels / Raychel Sanner