IR-CUSM : un consortium pour accroître l’accessibilité aux données de santé

IR-CUSM : un consortium pour accroître l’accessibilité aux données de santé

Dans le cadre du lancement du Consortium québécois de soins intelligents, survenu le 13 décembre, le Groupe Informatique Opal Santé de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) s’est vu octroyer 10 millions de dollars. Objectif : accroître, d’ici à 2030, l’accessibilité des informations liées aux soins de santé.

À l’heure où le partage des données médicales reste un dossier sensible (lire notre édito), le Consortium québécois de soins intelligents, un partenariat triennal public-privé, affiche sans complexe sa volonté de « rendre toutes les données personnelles sur les soins de santé accessibles aux patients, aux cliniciens et aux chercheurs d’ici à 2030 ».

« En utilisant le portail patient Opal, nous construirons une infrastructure numérique et de gouvernance robuste pour faciliter le partage des données en santé. Grâce à notre consortium, nous accélérerons également les innovations en matière de santé par le développement de partenariats fructueux. » –  John Kildea scientifique au sein du Programme de recherche sur le cancer de l’IR-CUSM, cofondateur et directeur Recherche et développement du Groupe Informatique Opal Santé.

Ce projet a bénéficié d’un soutien financier multiple allant du Fonds d’accélération des collaborations en santé du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, à la Fondation du Centre universitaire de santé McGill, à la Fondation du cancer des Cèdres en passant par des partenariats avec des acteurs privés tels que Roche, Novartis Pharma inc.

Le projet du Consortium qui se réalisera en deux phases, utilisera le portail Opal.

La première phase consistera à développer l’infrastructure qui se déploiera à trois endroits : au Centre du cancer des Cèdres, à l’Hôpital de Montréal pour enfants du CUSM, et au département d’hémato-oncologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ste-Justine.

La deuxième phase sera consacrée au suivi des patients à distance grâce à des technologies portables fournies par les partenaires du consortium, VitalTracer et iMD Research. Les partenaires My Intelligent Machines et Imagia permettront, pour leur part, l’analyse des données pour la recherche en intelligence artificielle.

« La nouvelle infrastructure permettra d’améliorer la communication entre les patients et les cliniciens et d’obtenir de nouvelles informations à partir des données générées par les patients grâce à l’intelligence artificielle », indique le communiqué émis par l’IR-CUSM.

Pour lire le communiqué : cliquez ici.

Crédit photo : Pexels / Thirdman