La clinique de dermatologie virtuelle dermago va offrir son service de téléconsultation aux patients britanniques.
Il s’agit d’un premier pas à l’extérieur du Canada pour la jeune entreprise québécoise qui affirme connaître actuellement une “croissance fulgurante”.
À ce jour, près de 20 000 patients canadiens auraient utilisé sa plateforme de télémédecine pour consulter un dermatologue, dont près de la moitié dans la dernière année seulement.
Fort de cette dynamique sur notre continent, la jeune pousse créée en 2017 estime que ses perspectives de croissance dans le marché britannique, qui compte près du double de la population du Canada, sont plus que prometteuses.
RÉDUIRE LES DÉLAIS D’ATTENTE
Une plateforme de télémédecine tous supports. Crédit photo : dermago
L’entreprise prétend que sa plateforme offrirait aux patients britanniques la première technologie entièrement fondée sur la télémédecine asynchrone.
Cette technologie, contrairement à la télémédecine conventionnelle, ne nécessiterait pas la prise de rendez-vous entre le patient et le médecin. Les échanges se feraient plutôt de façon continue et flexible via messagerie instantanée, à la convenance des deux parties, ce qui faciliterait la gestion du temps des médecins et des patients.
« L’accès aux dermatologues dans le réseau de la santé publique britannique est influencé par la forte demande et un nombre limité de dermatologues, surtout à l’extérieur des grands centres urbains. » – Dr Marc-André Doré, dermatologue et cofondateur de dermago
Un gain de temps qui serait une aubaine en Grande-Bretagne. L’entreprise québécoise en veut pour preuve les données de la British Medical Association, selon qui plus de 6 millions de Britanniques seraient présentement en attente pour des soins en tout genre, la dermatologie figurant comme l’un des secteurs les plus affectés par ces délais, selon une autre étude récente de NHS England.
Exemple de questionnaire sur la plateforme de télémédecine. Crédit photo : dermago
RENFORCER LA SÉCURITÉ DES DONNÉES PATIENTS
L’entreprise dermago fait appel à une autre solution québécoise, développée par la firme Oro Santé, pour rendre les échanges entre les patients et l’équipe dermatologique plus sécuritaires. Elle prétend garantir qu’ils seraient aussi “hermétiques” que s’ils avaient lieu en personne, en cabinet médical. A ce titre, la plateforme s’est rendue conforme aux règles de sécurité du Canada (PIPEDA), de l’Europe (GDPR) et des États-Unis (HIPAA).
« De nombreux patients peinent à obtenir un rendez-vous avec un dermatologue en raison des listes d’attente et du coût relativement élevé de la médecine privée traditionnelle. » – Dr Magnus Lynch, dermatologue
L’équipe d’Oro Santé devrait d’ailleurs dévoiler prochainement de nouvelles fonctionnalités basées sur l’intelligence artificielle qui pourraient aider entre autres les médecins généralistes à effectuer des diagnostiques préliminaires plus justes.
Crédits photo : Pexels / Anna Shvets
Source : Dermago
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