[LES RENCONTRES IA] : Talent, commercialisation et exportation au cœur des priorités de 2022

[LES RENCONTRES IA] : Talent, commercialisation et exportation au cœur des priorités de 2022

Revivez le résumé des moments marquants de la journée du 8 avril 2022. Les déclarations, les annonces, les discussions et les présentations : l’essentiel de cette journée des Rencontres IA.

Ce vendredi 8 avril, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain organisait son forum annuel Les rencontres IA, réunissant près de 500 personnes en présentiel et en ligne. En collaboration avec Scale AI et le Forum IA Québec, la Chambre a présenté les applications récentes et les potentiels de l’intelligence artificielle au Québec, avec un gros accent mis cette année sur l’accessibilité de l’IA pour les PME, et la conquête des marchés internationaux.

15h50 | MOT DE LA FIN

Julien Billot, directeur général de Scale AI, a exprimé sa fascination pour la maturité de notre écosystème. « Seulement par rapport à l’an dernier, on remarque plus de projets et plus de leçons prises. Avec les pressions de l’actualité, on est forcément dans la durée. En tant que société, on peut compter sur notre gouvernement pour nous accompagner dans l’alignement de nos projets, vers plus de durabilité », a-t-il souligné fièrement.

« Je suis impressionné par nos fleurons ! » – Michel Leblanc, président et chef de la direction Chambre de commerce du Montréal

Quant à Marie-Paule Jeansonne, présidente-directrice générale de Forum IA Québec, celle-ci a souhaité mettre l’accent sur la nécessaire implication, typiquement sociale des projets. « On ne fait pas de l’IA pour faire de l’IA ici, mais pour améliorer la société ! »

15h25 | MISER SUR L’IA VERTE POUR SE DISTINGUER

Le dernier grand panel de discussion de la journée était consacré à l’IA verte. D’après Martin Bouchard, cofondateur et président de QScale, « il faudrait commencer à rapprocher les centres de données. Aussi, avec la récupération de la chaleur, on pourrait favoriser la production agricole. De manière générale, il faut favoriser les énergies renouvelables. »

« Il faut créer une économie circulaire complète. » – Martin Bouchard, cofondateur et président de QScale

« En suivant les bonnes stratégies, on aurait les moyens de devenir un des leaders mondiaux en IA verte », a-t-il affirmé.

Sylvain Carle

«On a la chance d’avoir de l’énergie propre au Québec », a rappelé Sylvain Carle, associé Fonds Innovobot. « Prenons les transports ! On commence seulement maintenant à les électrifier, de même que pour les bâtiments. »

« On doit donc impérativement modifier la façon dont on utilise l’énergie et voir également comment on la réutilise. Puis, on doit se demander, quels jumeaux numériques nous seraient idéaux pour tester et mettre en œuvre cette vision », a souligné Sylvain Carle.

De son côté, Sam Ramadori, PDG de BrainBox AI, a affirmé qu’il « est très rare dans le monde, de créer de l’IA autonome dans les systèmes industriels, et c’est ce que nous faisons. Mais nous avons pu le faire ici, car le coût de l’électricité est bat et notre écosystème est très fort. »

Sylvain Carle a ensuite rappelé qu’à Mila, 40 à 60% des chercheurs veulent avoir de l’impact avec leur projet de recherche.

14h | ASSURER L’AVENIR DE L’IA

Luc Sirois, l’Innovateur en chef du Québec, a rendu un vibrant hommage à Gilles Savard, directeur général de Polytechnique Montréal, qui a été largement ovationné par la salle.

« Ma chance, c’est d’être à Montréal ! », a-t-il déclaré. Il a ainsi souligné que les organisations qu’il a créées, dans les 5 dernières années, dont Ivado, bénéficient de cinquante années de recherche en amont. « Les fondations sont solides ! », a-t-il affirmé.

Un vibrant hommage a été rendu à Gilles Savard.

« Nous ne sommes qu’au tout début du potentiel du numérique » – Gilles Savard, directeur général de Polytechnique Montréal

Il a ainsi appelé à continuer d’investir dans la recherche fondamentale et à soutenir la commercialisation : « si on a réussi à passer de l’idée à la preuve de concept, il faut passer de la preuve de concept au produit. Il y a encore du chemin à faire à ce niveau-là », a-t-il concédé. « Ça va prendre 5 à 10 ans ! »

13h25 | FAIRE RAYONNER L’EXPERTISE EN IA À L’INTERNATIONAL

Hubert Bolduc, président d’Investissement Québec International (IQI), considère qu’il faut construire le lac de talents au Québec en IA. Il a pris l’exemple du jeu vidéo et de l’aéronautique comme secteurs qui ont attiré le talent au Québec. « Le talent appelle le talent ! », a-t-il lancé.

« Il faut chasser chirurgicalement les talents à l’étranger, selon lui. Et si la stratégie pour IQI, reste de se concentrer sur les grands exportateurs, pour les petites start-ups en IA, il convient de cibler des entreprises par secteur sur les missions commerciales » a-t-il noté. Mais la priorité reste tout de même de miser sur les grands exportateurs.

Julie Pottier, première vice-présidente à Exportation et développement Canada, a abondé sur le besoin de répertorier les grandes forces des entreprises dans différents secteurs industriels pour les arrimer aux besoins des marchés sur certains territoires.

Enfin, Hubert Bolduc, a émis l’idée de s’attaquer aux contrats publics dans le monde. « Il y a un énorme potentiel. »

13h50 | DES FLEURONS À LA CONQUÊTE DES MARCHÉS INTERNATIONAUX

Trois fleurons québécois de l’IA ont été invités à exposer leur modèle de réussite.

Naomi Goldapple

Ainsi la firme Alyacare qui, selon sa représentante Naomi Goldapple, est en développement exponentiel ces dernières années, avec le rachat de leur principal concurrent en Australie, mais aussi parce que son modèle d’affaires basé sur l’aide à domicile répond à un grand besoin de pénurie de main-d’œuvre dans le secteur.

Avec 638 employés, dont 250 à Montréal, les défis actuels de la compagnie se résument à  le devoir « de s’adapter en permanence » et d’aller chercher du talents ailleurs qu’au Québec.

« Il faut parfaire l’expérience clientèle avant de penser à une expansion à l’International. » – Renée Bergeron, directrice générale d’AppDirect

Michael Poulin

Pour la firme LeddarTech, autre grand succès dans les véhicules autonomes, avec 250 employés actuellement au Québec et avec une levée de fonds de plus de 400 millions de dollars, depuis plusieurs années, la clef du succès selon Michael Poulin, vice-président aux partenariats stratégiques, reste de « bien cibler sa valeur ajoutée, son positionnement pour se démarquer auprès des clients. »

Il faut aussi, selon lui, « communiquer sur l’impact positif auprès de la société, sur la mission, pour attirer du financement autant que des talents. »

11h35 | PECHA KUCHA – L’IA, MOTEUR D’INNOVATION DES FINTECHS

Le Pecha Kutcha, du japonais (bavardage) signifie une présentation éclair. Olivier Blais, cofondateur et VP science de la décision de Moov AI, Edouard Clement, chef de produit et cofondateur de Novisto, Sarah Legendre Bilodeau, chef de la direction de Videns Analytics et enfin Alain Lavoie, cofondateur et président de LexRock AI ont présenté leur projet en quelques minutes.

Pecha-Kucha avec 4 panélistes

Les nouvelles normes comptables et la pression du gouvernement pour l’adoption de la finance durable, poussent le domaine de la finance à se réinventer.

Par exemple, a précisé Edouard Clément, « nous pouvons aider à la compréhension et à la mesure des critères ESG (environnement, société, gouvernance) qui sont maintenant exigés dans la finance. » Dans cette perspective, l’IA permet de développer une aide à la divulgation.

« Les outils de traitement du langage naturel (NLP) permettent de faire des analyses précises et en temps réels des dossiers, ce qui facilite grandement la prise de décision », a affirmé Alain Lavoie.

« L’IA transforme les transactions et la manière de faire des achats. » – Sarah Legendre Bilodeau

D’autre part, les panélistes se sont accordés pour dire que l’IA permet de réguler le marché réel et de stabiliser la distribution.

11h10 | PANEL – MANUFACTURIER 4.0 : INTÉGRER L’IA

Florent Bouguin

Florent Bouguin, vice-président, chef de la direction technologique du Groupe Optel, a mentionné qu’il n’y a pas de recettes secrètes ni miraculeuses dans la collecte de données. « On ne mesure pas la température de la même manière que le temps et ainsi de suite. » Aujourd’hui, a-t-il rappelé, « nous devons aligner toutes nos stratégies vers le climat et le respect de l’environnement. »

« La crise de la pandémie et celle occasionnée par la guerre en Ukraine nous ont amenés à changer presque radicalement notre chaîne logistique. Tout change très vite et nous devons rapidement nous adapter. »

Mathieu Laroche

Selon Mathieu Laroche, directeur données, analytique et IA chez Kruger, « il faut veiller à bâtir des équipes à l’interne, qui soient capables de produire des applications intelligentes, afin de créer la meilleure synergie possible dans les entreprises. »

En définitive, il est urgent pour ce secteur d’améliorer et de favoriser le talent. « C’est l’enjeu principal ! », lança Mathieu Laroche.

10h50 | PANEL – DE GRANDES ENTREPRISES DU COMMERCE DE DÉTAIL TRANSFORMÉES PAR L’IA

Gary Bogdani, chef, données et analytique chez Unilever Canada et Daniel Lavinskas, chef analytique chez BRP ont discuté ensemble des applications concrètes en IA présentes dans le commerce de détail et de leurs avantages. 

De manière générale, ils se sont entendus pour conclure que l’IA leur permet de mesurer le degré d’acceptation des produits pour les utilisateurs. En bout de ligne, elle facilite la prise de décisions des entrepreneurs dans leur mise en marché.

D’après Daniel Lavinskas, il est primordial d’investir dès maintenant pour obtenir de meilleurs talents, même s’il reste souhaitable de commencer une transformation par de petites étapes à franchir.

10h35 | DÉPLOIEMENT RÉUSSI D’UN PROJET EN IA

Mehdi Merai, associé, consultation chez Deloitte, nous a d’emblée posé une étonnante question.

« Existe-t-il encore un futur pour l’IA ? » – Mehdi Merai

La réponse est évidemment : oui. « Alors qu’au début de la révolution en IA (due à l’apprentissage profond), a-t-il précisé, on voyait apparaître de petits projets isolés, aujourd’hui l’évolution et l’expansion des projets sont frappantes. »

Medhi Merai a expliqué ensuite comment certaines fausses idées nous induisent en erreur. Contre la croyance générale, on ne doit pas commencer avec les données et ensuite passer à l’apprentissage profond. Il faut, au contraire, planifier le plus tôt possible la conception algorithmique.

« Ce qu’on appelle le ML-OPS sont les processus opérationnels en apprentissage profond, nous a-t-il rappelé. Ce sont en fait, plus que des processus, c’est aussi une culture particulière basée sur l’agilité et la capacité de se remettre en question et de trouver rapidement des solutions. L’écosystème doit donc être inclusif et faire participer ensemble le plus de parties prenantes possible. »

9h50 | PANEL – L’IA DANS LE SECTEUR DE L’AÉROSPATIALE

Sylvain Riendeau, directeur sénior, opérations et transformation des affaires, systèmes et satellitaires chez MDA, ont rappelé l’augmentation fulgurante de la production de satellites qui est montée à 254 l’an dernier.
« L’IA a permis de mieux prévoir notre logistique et de mieux adapter notre production. » –  Sylvain Riendeau

Elza Brunelle-Yeung

D’après, Elza Brunelle-Yeung, directrice principale, produits et services après-vente et xpérience client chez Bombardier, la maintenance prédictive est à l’heure actuelle la plus importante fonction de l’IA en aérospatiale.

En commençant petit à petit, en revoyant notre plan d’affaires et nos stratégies, nous avons implanté, avec l’aide de ScaleIA un système intelligent nous permettant d’améliorer la précision de l’inventaire. On est passé d’un modèle basé sur des données historiques à un modèle qui s’actualise en temps réel.

Selon Maher Chaouachi Gestionnaire de solutions d’intelligence artificielle, CAE, l’IA nous a permis d’enrichir les simulations grâce à des paradigmes d’apprentissage adaptatif et des mesures psychométriques. 

9h40 | DISCUSSION – OPTIMISER LES SERVICES PUBLICS GRÂCE À L’IA

Éric Caire, ministre de la cybersécurité et du numérique et ministre responsable de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels a rappelé de prime abord les avantages de la Loi 95, votée en juin 2021, qui vise à consacrer la donnée comme un outil stratégique.

À l’heure actuel, nous a-t-il exprimé, « de nombreux organismes collectent des données, mais, malheureusement, ne les partagent pas, il faut éviter ce surcloisonnement. C’est pourquoi, nous devons considérer la donnée comme un actif stratégique. »

« Le citoyen, n’est pas un commis de l’État. » – Éric Caire

Par exemple, renouveler son permis ne devrait pas être un parcours du combattant ! Dans les faits, ça pourrait être simplement une petite notification sur notre téléphone.

8h50 | DÉVOILEMENT DE LA VITRINE IA QUÉBEC

Marie-Paule Jeansonne, la PDG de Forum IA Québec, a dévoilé la nouvelle vitrine de l’IA au Québec.

Marie-Paule Jeansonne, PDG de l’organisme Forum IA Québec a présenté la Vitrine IA Québec, le nouvel outil de l’écosystème de l’intelligence artificielle en contextualisant sa création dans l’idée qu’en IA « il faut rendre des comptes, que l’on s’améliore ou que l’on chute ».

Dans cet effort de transparence, aux côtés de la ministre québécoise des relations internationales et de la francophonie, Nadine Girault, elle a indiqué que cette vitrine, qui se présente comme un portail web, a été développé au prix d’environ 200 000 dollars. Un financement apporté par le Provincial.

Cette interface présente des statistiques et réunit un répertoire inédit des plus de 700 organismes qui composent l’écosystème de l’IA au Québec.

Les entreprises y auront accès à des études de cas ainsi qu’à des programmes de financement. Un guichet unique qui se veut versatile et pratique.

8h30 | STRATÉGIES POUR LE FUTUR DE L’IA AU CANADA ET AU QUÉBEC 

Le ministre Champagne s’est exprimé à distance, testé positif à la COVID.

Le ministre fédéral de l’Innovation, François-Philippe Champagne, a ouvert le bal des annonces, en virtuel de chez lui, testé positif à la COVID.

Il a rappelé la place centrale de l’IA dans l’économie et l’attractivité de l’écosystème canadien, et a cité Coveo comme l’un des exemples de réussite entrepreneuriale les plus remarquables au pays.

Selon lui, la priorité du Fédéral en matière d’IA vise la résolution des maladies, l’éducation, l’accompagnement des chaînes d’approvisionnement et les changements climatiques.

Nouvelle agence de l’innovation du Canada

La création de la nouvelle agence de l’innovation du Canada, annoncée dans le dernier budget dévoilé ce jeudi, a été évoquée. Le ministre a précisé que cette nouvelle structure s’inspire d’une agence équivalente aux États-Unis, qui a été créé il y a plusieurs années pour le complexe militaro-industriel.

Ici, au Canada, cette agence sera prioritairement axée sur les changements climatiques pour se projeter sur le développement des innovations des 30 prochaines années dans le secteur.

Le président de la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain, Michel Leblanc a d’ailleurs exhorté que cette nouvelle agence soit basée à Montréal, déclenchant les rires et les applaudissements dans la salle.

Financement modulé des supergrappes par le Fédéral

Le ministre Champagne a confirmé que les supergrappes auront des sommes supplémentaires dans le nouveau budget, mais il a précisé que ce financement serait plus « compétitif en privilégiant certaines des priorités du gouvernement fédéral », à commencer par les changements climatiques.

Il y aura donc une modulation du financement opérée en fonction des thématiques développées par les supergrappes. Julien Billot, PDG de la supergrappe en intelligence artificielle, SCALE AI, s’est félicité de cette annonce de financement renouvelé sans commenter cette approche sélective.

Priorité à l’adaptation de l’IA en entreprises pour Québec

Pierre Fitzgibbon

Le ministre québécois de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a martelé que le défi pour Québec reste d’augmenter la productivité des entreprises, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

« Et la priorité des priorités cette année, selon lui, c’est de se pencher sur la mise à profit de l’IA dans les entreprises. » Une priorité que devrait poursuivre la SQRI, en soutenant la recherche universitaire mais aussi et surtout l’adoption de l’IA en entreprise.

Le ministre Fitzgibbon a ainsi annoncé le lancement d’un nouvel appel à projets pour les PME québécoises qui utilisent l’IA. Un programme de financement dont les principes directeurs n’ont pas été précisés durant l’événement.

« Il faut se pencher sur la mise à profit de l’IA dans les entreprises. » – Pierre Fitzgibbon, ministre québécois de l’Economie et de l’Innovation

Selon le ministre Fitzgibbon, dans le cadre de la nouvelle SQRI qui devrait être dévoilée au mois de mai, le gouvernement ne se montrera pas trop « interventionniste » dans le cadre du financement accordé aux entreprises, mais certains secteurs, comme l’aérospatial, nécessite « une attention particulière du gouvernement » aux côtés des grands donneurs d’ordre.

« Il faut alimenter la chaîne de l’idée au marché, la principale défaillance actuelle du Québec en IA », selon le ministre.

Quant aux fameuses Zones d’innovation, le ministre Fitzgibbon a fait la confidence à l’auditoire qu’il y en aurait une ou deux prochainement à Montréal. Mais sans annoncer plus de détails en l’état.

8 h | MOT DE BIENVENUE

Comment déployer tout son potentiel ici et se distinguer à l’international

Michel Leblanc

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, a ouvert le forum annuel en proclamant que « nous bâtissons actuellement, le socle qui nous permettra d’avoir un essor économique important en matière d’intelligence artificielle. »

Il a précisé que nos voisins du Sud reconnaissent notre longueur d’avance et a rappelé notre rang mondial mondial en IA qui se situe au 7e niveau !

Michel Leblanc a affirmé également notre spécificité en IA comme étant responsable et fondée sur la confiance entre fournisseurs et utilisateurs. « On résout des maladies, on aide l’éducation, on améliore la logistique et on innove de façon écologique », a-t-il ajouté. Maintenant, nous avons le devoir de réfléchir à la façon de mettre à profit cette base, cet écosystème fort. « Comment, collectivement, pouvons-nous mieux avancer ? », a-t-il lancé à l’assemblée.

Crédit photo image en Une : Courtoisie Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain