[PME] Un webinaire gratuit pour vous aider à financer votre projet en intelligence artificielle

[PME] Un webinaire gratuit pour vous aider à financer votre projet en intelligence artificielle

Vous aimeriez mener un projet en intelligence artificielle (IA) au sein de votre entreprise, mais vous heurtez, comme beaucoup de PME, au manque de ressources pour le mettre en place? L’organisme Prompt vous propose de vous inscrire au webinaire gratuit intitulé « Comment déposer son projet pour un financement en IA? », offert le 8 septembre, de 10h00 à 11h00 via Zoom.

Ayant notamment pour mission d’ « accélérer la collaboration entre les mondes entrepreneuriaux et scientifique, propulser l’innovation québécoise à l’avant-garde, et accroître l’avantage concurrentiel du Québec dans le monde », Prompt est un organisme sans but lucratif (OSBL) basé à Montréal. Depuis 2003, il développe et finance des partenariats de recherche et d’innovation dans tous les secteurs des technologies de l’information et des communications (TIC), du numérique et de l’IA.

Au cours de la formation proposée, en compagnie de conseillers ainsi que du présentateur Alexandre Dion, directeur de compte en intelligence artificielle chez Prompt, les participants seront exposés aux modalités du processus de dépôt de projets, et pourront poser leurs questions aux experts.

« Montréal est la ville ayant la plus forte concentration de chercheurs en IA au monde. »

– Frédéric Bove

Le webinaire vise ainsi à permettre à un plus grand bassin d’entreprises de profiter des avantages que l’innovation à offrir, dans un contexte où la demande est confrontée aux défis de commercialisation et de démocratisation de l’IA et ses technologies.

Un secteur en plein essor

Dans tous les secteurs d’activités, on constate d’ailleurs l’engouement pour la technologie de pointe et la science des données, vers lesquelles on se tourne davantage pour améliorer sa productivité et ses rendements. Pensons au secteur agricole, où 95 % des fermes générant des ventes de plus d’un million de $ rapportaient en 2019, selon le rapport Agriculteur 4.0 de RBC, avoir intégré la technologie de pointe pour gérer leur exploitation, ou encore au secteur du mulimédia, pour lequel l’IA offre un potentiel significatif d’amélioration des processus de procuration, modification et distribution des contenus.

D’après le Forum économique mondial, le secteur de l’IA aura enregistré, depuis 2019, une croissance de 50 % d’ici 2025, où il aura atteint une valeur considérable de 127 milliards de dollars.

L’année dernière, on comptait au Québec 7600 entreprises et 210 000 personnes qui se spécialisaient dans les technologies de l’information et des communications, représentant un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards de dollars annuellement. «Un secteur créant environ 12 000 nouveaux emplois dans le numérique, chaque année au Québec », indique le directeur général de Prompt, Frédéric Bove. Et ça ne fait que croître. « Aujourd’hui, le Québec est un véritable champion du numérique à l’échelle mondiale, notamment en intelligence artificielle (…) Montréal est la ville ayant la plus forte concentration de chercheurs en IA au monde. L’expertise en IA se répand rapidement sur tout le Québec, et toutes les universités mettent l’épaule à la roue. »

Mais si tout y est fluide jusque là, où réside cette notion de retard, de décalage quant à la transition universelle des entreprises vers une intégration bénéfique des technologies de l’IA?

Un frein, malgré tout…

Lors du lancement international de la communauté Entertain-AI à Montréal, en juin dernier, le PDG de l’entreprise australienne OneQode, Matt Shearing, a expliqué que les industries avaient aussi un rôle à jouer pour encourager le savoir-faire local, ne serait-ce qu’en posant plusieurs gestes concrets pour valoriser les talents et favoriser le développement des compétences : former des partenariats avec les entreprises, développer une niche locale de talents, faire affaire avec des sous-traitants en IA, se doter d’innovations mises en marché en tant que consommateur, s’associer aux universités, recruter des talents d’ailleurs, et investir dans les entreprises en IA. Mais pour encourager l’innovation technologique, il faut déjà disposer soi-même des ressources et infrastructures nécessaires pour accueillir le changement.

Tel que l’indiquait Valentine Goddard, fondatrice de l’Alliance Impact Intelligence Artificielle (AIIA), en entrevue avec CScience il y a quelques semaines, « il est aussi souvent question de l’enjeu de la disparité entre les entreprises et organismes communautaires, puisque certaines organisations n’ont pas les moyens d’accès et de manipulation de la data qu’auraient, par exemple, des compagnies pharmaceutiques ». Les gestionnaires de PME se buteraient ainsi aux obstacles qu’engendrent le manque d’encadrement, de ressources financières et humaines dont disposent les grandes entreprises pour profiter pleinement des apports des technologies de pointe.

Crédit Image à la Une : Unsplash