Deuxième journée du congrès annuel de l’AESTQ placée sous le signe de l’éthique en IA

Deuxième journée du congrès annuel de l’AESTQ placée sous le signe de l’éthique en IA

Après une journée chargée ce jeudi, le congrès annuel de l’AESTQ entame sa deuxième et dernière partie au Centrexpo Cogeco à Drummondville où sont attendus pas moins de 500 participants.

Comme hier jeudi, congressistes et organisateurs sont enjoués à l’idée de pouvoir apprendre et échanger sur l’enseignement et l’intelligence artificielle.

L’IA éthique au programme de la deuxième journée

Le programme de la journée est encadré de conférences.

La journée a débuté avec une conférence-panel sur l’éthique dans l’enseignement de l’IA.

Tenue en ligne, la conférence a abordé les enjeux des différents risques de dérives liées à l’intelligence artificielle tels que la collecte, l’utilisation et le partage des données personnelles, la cybercriminalité, la prédation du côté des utilisateurs, l’intimidation, le respect de la vie privée ou encore les biais transmis aux algorithmes et bien d’autres.

Antoine Boudreau LeBlanc, coordonnateur de l’axe Éthique, gouvernance et démocratie à l’Observatoire international sur les impacts sociaux de l’IA et du numérique (OBVIA), Alexandre Chenette enseignant d’éthique et de philosophie au secondaire ainsi que conseiller pédagogique, conférencier, consultant et concepteur d’expériences d’apprentissage au ministère de l’Éducation (Québec, Canada) et Andréane Sabourin-Laflamme professeure de philosophie et d’éthique de l’IA au Cégep André-Laurendeau ont assuré la présentation.

Puis en fin de journée Joël Leblanc, professionnelle la communication et de l’éducation scientifique depuis plus de 22 ans, donnera une conférence sera donnée sur « la stupidité naturelle » à l’ère de l’IA.

L’intelligence artificielle étant le sujet principal du congrès, M.Leblanc soutient que nos intelligences « naturelles » peuvent elles mener à une certaine stupidité, et ce par les biais cognitifs qui pourrait nous faire « basculer dans une croyance irrationnelle, d’adhérer à des théories complotistes douteuses » ou encore « d’opposer une résistance à la science ».

Dernière journée, mais pas des moindres

Aujourd’hui encore les participants pourront assister aux différentes activités qu’ils ont choisi à l’avance et aussi se rendre à la salle des exposants où plusieurs organismes et entreprises les attendront pour discuter et leur faire découvrir leurs activités tout au long de la journée.

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