[Forum international de la cybersécurité] la grappe canadienne, américaine et européenne de l’industrie mobilisée à Montréal

[Forum international de la cybersécurité] la grappe canadienne, américaine et européenne de l’industrie mobilisée à Montréal

C’est aujourd’hui, au Palais des congrès de Montréal, ville intelligente et innovante, que s’ouvrait le premier Forum international de la cybersécurité (FIC) tenu à l’extérieur de l’Europe. Porté par l’ambition d’en faire un incontournable à l’échelle mondiale, l’événement, qui se poursuivra demain, n’est pas sans renforcer le positionnement de la métropole dans le paysage du numérique.

Vincent Riou

« Montréal, véritable plaque tournante de l’innovation et de la Tech en Amérique du Nord et bénéficiant d’une position géographique idéale, est le point de rencontre naturel des experts et des acteurs institutionnels internationaux », ont fait valoir les organisateurs de l’événement, attendant des centaines d’experts canadiens, américains et européens pour assister et prendre part aux conférences préparées autour de la cybersécurité, de l’identité numérique, de l’intelligence artificielle, de la quantique et de l’infonuagique.

« L’esprit qui a fait le succès du FIC sera bien sûr conservé, avec ses dimensions sommet, forum et salon, mais le tout sera rehaussé d’une magnifique touche québécoise », a déclaré le directeur général et principal organisateur du FIC Amérique du Nord, Vincent Riou.

« La dimension internationale du FIC est fondamentale. Le cyberespace n’a pas de limites, pas de frontières, et les menaces non plus. Nous, Canadiens, Américains, Européens, tous alliés au sein de cet espace transatlantique, nous devons coopérer à tous les niveaux pour bâtir un avenir numérique plus sûr, protéger nos infrastructures critiques, et relever le défi des talents et des compétences de notre jeunesse dans le domaine. Il fallait un événement rassembleur de cet écosystème, et c’est l’objectif du FIC Amérique du Nord, ici même, à Montréal », a d’ailleurs souligné M. Riou en avril dernier au Palais des congrès, lors du lancement qui annonçait l’événement.

« Nous, Canadiens, Américains, Européens, tous alliés au sein de cet espace transatlantique, nous devons coopérer à tous les niveaux pour bâtir un avenir numérique plus sûr, protéger nos infrastructures critiques, et relever le défi des talents et des compétences de notre jeunesse dans le domaine. »

– Vincent Riou, directeur général et principal organisateur du FIC Amérique du Nord

Tournage d’une émission C+ Clair

En cette première journée, CScience a tourné, en partenariat avec l’organisme sans but lucratif (OSBL) PROMPT, une émission C+ Clair en compagnie d’experts de la cybersécurité et de solutionneurs technologiques pour aborder les enjeux évolutifs liés à la protection de données.

Depuis 2003, PROMPT développe et finance des partenariats de recherche et d’innovation dans tous les secteurs des technologies de l’information et des communications (TIC), du numérique et de l’IA. À ses côtés, des ambassadeurs d’entreprises québécoises profiteront de l’évènement pour présenter leurs projets et discuter des enjeux liés à l’industrie, avec différents acteurs de l’écosystème de la cybersécurité lors de la séance de partage du savoir (« braindate ») prévue dans le cadre de l’événement.

Des plénières

Le Ministre de la Cybersécurité et du Numérique du Québec, Éric Caire, est intervenu pour introduire la première des quatre plénières du salon, soit « Cybercriminalité: défis globaux, enjeux communs, réponse collective », sur la scène principale. Il y était notamment question de coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité liée aux guerres géopolitiques telles que le conflit qui perdure entre l’Ukraine et la Russie.

« La nature même des cybermenaces, qui s’affranchissent des frontières physiques, renforce l’importance de la coopération internationale en matière de lutte contre la cybercriminalité. Pourtant, les États ne s’accordent pas tous sur la façon de coopérer. Certains privilégient des approches bilatérales, d’autres préfèrent des outils multilatéraux comme la Convention de Budapest, d’autres encore sont plus réticents et parfois même accusés d’héberger des groupes malveillants. Faute d’objectifs ou de valeurs partagés, sur quels outils et principes et méthodes peut reposer la coopération internationale ? Comment faciliter le partage d’informations ? » C’est à ces questions que les conférenciers ont pu tenter de répondre.

Toujours au programme des plénières, l’entreprise Indominus a éclairé les lanternes des visiteurs quant à la manière de sécuriser leurs appareils grâce aux nomades numériques.

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Crédit Image à la Une : Chloé-Anne Touma