François-Philippe Champagne salue les innovations de l’ÉTS et leur potentiel commercial

L’École de technologie supérieure (ÉTS) a donné le coup d’envoi, le lundi 20 février, au nouveau pavillon D de son campus à Montréal. Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie du Canada, François-Philippe Champagne, s’est entretenu avec des étudiants et étudiantes des clubs scientifiques et technologiques de l’ÉTS.

Un pavillon à la hauteur des ambitions de l’ÉTS

D’une superficie approximative de 16 000 m2, le nouvel édifice de l’ÉTS offrira une qualité supérieure à ces étudiants. « Quand on parle du Canada, il y a cinq choses qui attirent les gens chez nous et ça commence par le talent », a affirmé François-Philippe Champagne.

Ce bâtiment a obtenu plus de 27 millions de dollars du gouvernement fédéral pour sa construction. Ce projet de plus de 55 millions de dollars a été achevé en 2019, mais l’inauguration du pavillon a dû être reportée à aujourd’hui en raison de la pandémie de COVID-19.

« Je suis fier de ce qu’on réalise, parce qu’on passe de l’idée de la conception à la commercialisation. Je suis aussi fier de voir tout le potentiel qu’on retrouve ici. »

– François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie du Canada

« Je suis fier de ce qu’on réalise, parce qu’on passe de l’idée de la conception à la commercialisation. Je suis aussi fier de voir tout le potentiel qu’on retrouve ici », mentionne le ministre.

Des projets innovants

Le club Omer conçoit depuis 1990 des sous-marins à propulsion humaine. (Photo : Audréanne Gariépy)

Plusieurs étudiants étaient sur place afin de faire découvrir leurs projets. Ces clubs étudiants font partie de l’ADN de l’ÉTS puisque leur engagement actif au sein de ces organisations leur permet de développer la curiosité, l’inventivité et le sens de l’innovation.

Jonathan Létourneau, étudiant à l’ÉTS, fait partie de l’un des plus anciens clubs de son école : le club Omer. Ce groupe conçoit depuis 1990 des sous-marins à propulsion humaine.

« On a deux courses : une en Angleterre et une autre à Washington. Le but est de concevoir un sous-marin à propulsion humaine qui se déplace le plus rapidement dans l’eau. La seule source d’énergie provient de l’effort physique du ou des pilote(s) », explique le jeune homme.

En partie financé par le Fonds d’investissement stratégique pour les établissements postsecondaires, le nouveau pavillon réjouit les étudiants.

« Lorsque nous achetons des pièces pour nos projets, ça coûte beaucoup d’argent. Le fait que nous ayons un plus grand budget nous permet de concevoir des projets plus fiables et plus performants. »

– Jonathan Létourneau, étudiant à l’ÉTS et membre du club Omer

« Lorsque nous achetons des pièces pour nos projets, ça coûte beaucoup d’argent. Le fait que nous ayons un plus grand budget nous permet de concevoir des projets plus fiables et plus performants », mentionne Jonathan Létourneau.

Le directeur général et chef de la direction de l’ÉTS, François Gagnon, a exprimé sa fierté : « Ce pavillon magnifique dont nous sommes très fiers vient soutenir l’expérience étudiante dynamique qui s’inscrit au cœur de la formation de l’ÉTS. Ce nouvel espace permet à notre communauté étudiante d’explorer, d’innover et de se préparer à avoir un impact marquant sur le développement technologique et économique de la société de demain. »

Le Pavillon D évoque l’architecture de la Maison des Étudiants qui lui fait face. Ce nouveau bâtiment, qui se retrouve au sein du quadrilatère formé des rues Notre-Dame, Eleanor, William et Murray, abrite 30 nouvelles salles de classe réparties sur cinq étages et accueille tous les clubs étudiants et regroupements scientifiques.

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Crédit Image à la Une : Audréanne Gariépy