L’équipe d’OCX services vient d’achever son prototype de ventilateur artificiel. Un défi unique qu’ils ont réalisé en 8 jours seulement dans le cadre du «challenge code life » lancé par la Fondation de l’Hôpital général de Montréal et l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et propulsé par la plateforme Agorize.
Afin de sauver des vies, le développement des ventilateurs s’accélère. Nous avons contacté Christian Lacroix, technicien, responsable de la gestion de projets chez OCX pour en savoir plus sur leur prototype.
Un sprint collaboratif pour sauver des vies
« On est est très heureux d’avoir été sélectionné. J’ai monté une équipe collaborative composée de 3 médecins, 2 ingénieurs, 2 universitaires, et 4 techniciens… Nous avons travaillé jour et nuit. Il y a eu plus de 1000 participants à ce challenge et il en reste désormais 53 en finale. Notre ventilateur fonctionne puisqu’on en a fait la démonstration par vidéo pour le challenge » nous raconte-t-il.
Un prototype fonctionnel
L’enjeu était de fabriquer un dispositif qui réponde à certains critères et OCX services a réalisé le défi dans le temps imparti. Il fallait concevoir un équipement d’urgence, simple, peu coûteux, facile à concevoir et à entretenir.
« Notre respirateur est extrêmement low cost. Il y a des composants en 3D, des pièces existantes et facilement disponibles, des composants électroniques. L’objectif c’était de réaliser quelque chose qui soit en partie jetable et lavable, ce qui réduit son coût. Le but c’est qu’on puisse le fabriquer en moins d’1 heure. Le coup actuel de notre respirateur est de 452,60 $. Un respirateur artificiel ça tourne en moyenne autour de 30 000 $ normalement. Je suis presque certain qu’on a le projet le moins cher de tout le concours. » poursuit Christian Lacroix.
L’équipe va prendre une petite pause parce que ses membres n’ont pas beaucoup dormi ces derniers temps. Et, la team s’attèle déjà à la suite.
« Le challenge nous a permis de prototyper une machine rapidement, mais on veut aller de l’avant au Québec. Il y a encore des améliorations à apporter à notre prototype et nous avons déjà entamé des discussions avec des professionnels en certification médicale et avec les gouvernants. C’est sûr que si on gagne le prix de 200 000 dollars qui sera remis au finaliste, cela nous aidera à avancer et à procéder à toutes les démarches administratives en certification.»