Partenaire du Carrefour de philanthropie des données avec l’Institut de valorisation des données (IVADO), dans cette édition 2020, l’organisme Synapse C aux services des Arts, présente ce jeudi son projet de parcours culturel citoyen, démarré il y a quelques mois.
« L’idée est de comprendre le parcours culturel d’un citoyen québécois, durant toute sa vie », explique Juliette Denis, gestionnaire du projet chez Synapse C.
À savoir, comment son parcours culturel a été marqué par des évènements majeurs, par son environnement, par son lieu d’habitation etc. « Tout un tas de variables qui peuvent impacter son parcours », poursuit-elle.
Définir des marqueurs culturels
En partenariat avec d’autres organismes de services aux Arts, l’enjeu de Synapse C lors du panel d’aujourd’hui, « est de définir des marqueurs culturels types qui permettront de collecter des données par rapport à ces variables. Ces marqueurs peuvent-être des lieux culturels, mais aussi l’entourage social du citoyen. L’importance de l’influence des amis à l’adolescence par exemple. Nous allons ensuite nous demander quelles étapes de la vie on considère. À quel âge considère-t-on qu’il y a des marqueurs culturels ? Tout cela pour faciliter la collecte de données », précise Juliette Denis.
L’idée est de collecter les données directement sur le citoyen. « On pense que l’idéal serait de créer une plateforme en ligne où les gens pourraient inscrire leur parcours culturel avec une ligne de temps. Et, à chaque moment dans cette ligne de temps, les gens pourraient compléter leurs marqueurs. L’idée c’est d’avoir un portrait de tous les parcours culturels citoyens du Québec », pour Synapse C.
Valoriser la culture
La finalité pour l’organisme : valoriser la culture, mettre en avant les citoyens et mieux comprendre les milieux culturels québécois. « On a pour objectif de comprendre les publics des différents organismes culturels avec les données », avance Juliette Denis, « de mettre en évidence la culture comme principal outil d’épanouissement et de résilience pour les citoyens. Mais aussi de révéler aux décideurs politiques par exemple, les manques dans la pratique et l’offre culturelle québécoise », ajoute-t-elle.
Ce projet exploratoire permettrait par ailleurs, aux lieux culturels de mieux connaître les citoyens, d’être informés sur la vitalité culturelle des quartiers, des régions, de la communauté locale des citoyens, « de faire des liens entre l’univers culturel individuel et l’univers culturel collectif », conclut Juliette Denis.
UTLISATION DE l’IA
En outre, Synapse C a commencé à travailler avec l’entreprise montréalaise Stradigi AI, spécialisée dans le développement de logiciels d’IA. Par le bais de sa plateforme d’apprentissage automatique Kepler, le logiciel permet d’importer une base de données pour prédire des comportements.
De quoi donner un bel avenir à la quantité de données collectées sur le parcours culturel citoyen.
Conférence en ligne ouverte au public ce jeudi 12 novembre, entre 15h et 17h45 ET.