C’est officiel : le service du Réseau express métropolitain (REM) sera fonctionnel dès le 31 juillet. Si la nouvelle réjouit de nombreux futurs usagers, elle inquiète toujours certains membres des communautés vivant à proximité, notamment en raison des bruits générés lors des tests.
Rappelons que depuis les tests menés par CDPQ Infra, maître d’œuvre de ce projet d’infrastructure publique, des résidents des quartiers Pointe-Saint-Charles et Griffintown à Montréal se plaignent des vibrations et du bruit occasionnés par les passages réguliers du REM, envisageant même de déménager.
« La technologie choisie pour le REM est un métro léger automatisé. Ce type de technologie est moins bruyant que les trains lourds (aucun sifflet d’entrée en gare ni alarme de passage à niveau, freins électriques, etc.). »
– Réseau express métropolitain (REM)
2 sources d’émission sonore
Sur le site du Réseau express métropolitain, on précise que le système est conçu pour pallier deux types d’émission sonores : les bruits de la machinerie, incluant le moteur et la ventilation, et ceux causés par l’interaction entre les roues et les rails.
« Du côté des infrastructures fixes, les sources de bruit principales proviendront des systèmes en place aux stations (par exemple pour la ventilation, la climatisation ou le chauffage) et de ceux liés à l’alimentation électrique du REM. Le niveau sonore perçu variera selon le niveau de bruit à la source et les conditions de propagation du son. Par exemple, la propagation dépend des conditions météorologiques ou encore du type de sol. De plus, le bruit s’atténue en fonction de la distance de la voie ferrée, par la topographie ou encore la présence d’obstacles naturels ou artificiels. »
Les solutions
La technologie du REM a donc été pensée de sorte à prévenir ce genre de problème, en fonction du cadre réglementaire qu’impose le gouvernement du Québec : « La technologie choisie pour le REM est un métro léger automatisé. Ce type de technologie est moins bruyant que les trains lourds (aucun sifflet d’entrée en gare ni alarme de passage à niveau, freins électriques, etc.) », explique-t-on.
Des murs antibruit ont été installés aux emplacements où des impacts significatifs ont été modélisés pour le passage des voitures. Soutenus par des fondations destinées à les protéger de l’hiver, ils sont composés de panneaux préfabriqués 100 % PVC blanc, posés sur des poteaux en acier galvanisé, et contiennent un isolant acoustique absorbant le son.
« Puisque la principale source sonore provient de l’interaction entre les roues et les rails, les murs antibruit sont généralement posés à l’intérieur du corridor du REM, tout près des rails. La proximité entre la source du bruit et le mur antibruit assure son efficacité et permet d’en réduire la hauteur. »
Fonctionnel dès le 31 juillet
Depuis le début de la marche à blanc, le 28 juin dernier, les voitures du REM circulent aux mêmes fréquences que celles prévues dès l’ouverture du service, le 31 juillet prochain, entre les stations Brossard et Gare Centrale. D’ici là, les tests se poursuivront pour permette aux équipes de procéder aux derniers ajustements.
Rappelons que le REM est composée de cinq stations. Son antenne Rive-Sud offrira un accès en moins de 18 minutes de Brossard au centre-ville de Montréal.
À propos de CDPQ infra
CDPQ infra est une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Elle est responsable de la planification, du financement, de la construction et de l’exploitation de projets d’infrastructures au Québec et à l’étranger. Son siège social est situé à Montréal.
Crédit Image à la Une : REM / CDPQ Infra