TELUS et l’Institut Vecteur s’unissent pour une ventilation intelligente des centres de données

La firme TELUS est partie d’un constat : chaque année, il est estimé qu’environ 40 pour cent de l’énergie consommée par les sites de son réseau servent à refroidir l’équipement de télécommunications, ce qui est essentiel pour maintenir une performance optimale du réseau.

« En utilisant l’apprentissage par renforcement fondé sur un modèle pour concevoir un agent d’IA qui choisissait des actions précises reposant sur des récompenses, nous avons été en mesure d’apprendre rapidement aux machines à créer de nouvelles politiques efficaces et efficientes de contrôle du système de CVC. » – Jaime Tatis, vice-président, Stratégie et mise en œuvre de données, TELUS

C’est pourquoi les membres de l’équipe TELUS ont décidé de collaborer avec l’Institut Vecteur, une société indépendante à but non lucratif qui se consacre à l’avancement de l’intelligence artificielle, afin de créer et de tester une solution qui permettrait de réduire ce pourcentage et d’assurer une utilisation plus durable de l’équipement de CVC dans les centres de données ouverts en permanence.

En optimisant les systèmes de CVC au moyen de cette nouvelle technologie d’IA, il est en effet possible de réaliser d’importantes économies d’énergie dans les centres de données et les autres sites du réseau, réduisant ainsi les répercussions environnementales. 

RÉDUIRE LES COÛTS ÉNERGÉTIQUES

Les résultats de la mise en œuvre d’un projet pilote ont démontré une réduction de près de 12 pour cent de la consommation annuelle d’électricité dans un centre de données de petite taille.

L’algorithme prend aussi en compte les prévisions météorologiques pour décider quand activer la climatisation (au moyen d’un compresseur de refroidissement plus coûteux ou d’un refroidissement naturel moins coûteux) ou le chauffage pour assurer une température constante et mieux réguler la température pendant les saisons intermédiaires.

Pour partager cette innovation, TELUS et l’Institut Vecteur ont choisi de concevoir ce nouvel algorithme en code source libre. Ils souhaitent ainsi témoigner de leur engagement à tirer parti de l’IA pour le bien commun et à créer des retombées positives pour l’environnement.

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