L’organisme PROMPT, un entremetteur important dans l’écosystème québécois des technologies de l’information et des communications, a nommé son nouveau directeur général: Frédéric Bove.
L’heureux élu, qui délaisse ses fonctions de vice-président Communication Marketing et International entre en fonction à la suite du départ de Luc Sirois, nommé en décembre dernier Innovateur en chef du Québec.
Diplômé de l’école Sciences Po Lyon, titulaire d’un baccalauréat en histoire et d’une maîtrise en économie et en ressources humaines, Frédéric Bove a été directeur général du Réseau des villes lumières (Lighting Urban Community International) à Lyon.
Puis, à son arrivée au Québec en 2007, il devient responsable de la mise en place de la vision du plan lumière du Quartier des spectacles et a ensuite rejoint, comme directeur de développement et stratégies, l’entreprise Moment Factory.
De 2014 à 2020, il a agi en tant que directeur général du Centre Jacques Cartier, organisme de coopération entre le Québec et la France qui organise chaque année les Entretiens Jacques Cartier.
De plus, celui-ci siège depuis 2014 au conseil d’administration de Bixi Montréal, à titre de secrétaire.
« Contribuer à la prospérité et à l’avenir du Québec, ma terre d’accueil, en tant que directeur général, est pour moi un magnifique défi que j’ai hâte de relever » –Frédéric Bove, directeur général chez PROMPT
Basé à Montréal, PROMPT est un regroupement sectoriel de recherche industrielle qui assure des fonds dans plusieurs secteurs, incluant l’intelligence artificielle, la cybersécurité, l’informatique quantique et la 5G.
Son financement issu du ministère de l’Économie et de l’Innovation sert de moteur pour « accélérer la collaboration entre les mondes entrepreneuriaux et scientifiques. »
Selon le site internet de PROMPT, depuis 2003, le gouvernement du Québec a versé 24 M$ au regroupement.
Cet investissement a mené à des projets d’une valeur totale de plus de 130 M$, au sein du milieu institutionnel de recherche québécois.
En 2019-2020, l’organisation a traité plus de 100 projets pour une valeur totale de 79,6 M $.
Selon le gouvernement, en 2018, l’industrie québécoise des technologies de l’information et des communications (TIC) regroupait près de 133 000 travailleurs et a généré des revenus de près de 31 G$, en plus d’être à la source d’investissements avoisinant les 1,2 G$ par année en recherche et développement.
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