[Émission C+clair] Peut-on faire confiance à l’intelligence artificielle ?

[Émission C+clair] Peut-on faire confiance à l’intelligence artificielle ?

Le 29 mars dernier, au Terminal – Port de Québec, en partenariat avec l’Institut intelligence et données, se tenait le tournage d’une émission C+ Clair sur la thématique « Peut-on faire confiance à l’IA ? », dans le cadre de l’événement Semaine numériQC.

L’émission s’est déroulée en compagnie des animateurs Philippe Régnoux, directeur de publication de CScience, et Sarah Gagnon-Turcotte, Directrice, Adoption de l’intelligence artificielle au Conseil de l’Innovation du Québec, ainsi que de la rédactrice en chef de l’émission et du magazine CScience, Chloé-Anne Touma, de l’Innovateur en chef du Québec, Luc Sirois, et de Nathalie De  Marcellis-Warin, professeure titulaire au département de mathématiques et de génie industriel.

 

3 axes de discussion

Pendant une heure répartie en trois blocs de 20 minutes, les invités se sont relayés aux micros pour aborder les enjeux propres à l’encadrement éthique, responsable et légal, pour une IA de confiance.

Les intervenants de l’émission réunis au Terminal du Port de Québec. Crédit photo : CScience Média

Au sommaire, trois

grands axes afin de répondre à cette question : la maîtrise de la création et du développement des algorithmes, distinguer le vrai du faux, et favoriser l’utilisation de l’IA par les organisations dans un climat de confiance.

1. La maîtrise de la création et du développement des algorithmes

Camille Besse, scientifique de l’IA à l’institut intelligence de données (IID), et coordonnateur scientifique sur un projet de création de nouvelles technologies dans le secteur de l’assurance, a abordé l’usage des algorithmes dans ce domaine, et les biais que l’IA permettait d’éliminer. Yann Pequignot, professeur de recherche à l’Institut intelligence de données (IID), et chercheur en mathématiques et en science des données, a notamment abordé le développement d’algorithmes pour les systèmes critiques en aéronautique, en tant que coordonnateur scientifique du projet DEEL-Québec. Tout deux ont démystifié l’algorithme et les principes de fiabilité et d’infaillibilité.

2. Distinguer le vrai du faux

Schallum Pierre, conseiller éthique et innovation à l’institut intelligence de donnée (IDD), et Vincent Bergeron, avocat et associé à au cabinet Robic, ont parlé des outils de l’IA qui permettent tantôt de générer du contenu artificiel, tel que le deepfake (hypertrucage), tantôt de reconnaître ces contenus et de distinguer le vrai du faux. Ils ont abordé les dérapages mais aussi les bénéfices de l’IA dans ce domaine, au chapitre de la propriété intellectuelle, tout en rendant compte du retard qu’accuse le droit et l’encadrement des outils démocratisés de l’IA.

3. Favoriser l’utilisation de l’IA par les organisations dans un climat de confiance

La cofondatrice et PDG de Viden Analytics, Sarah Legendre-Bilodeau, et le président-directeur général du Centre de Recherche Informatique de Montréal (CRIM), Françoys Labonté, ont abordé les défis que connaissent les entreprises quant au lancement d’un projet d’adoption de l’IA, et l’importance de se doter de méthodes d’intégration de confiance pour une gouvernance de données plus durable et rentable, apportant tous les deux des solutions en ce sens.

Pour consulter la fiche complète de l’émission, ou pour voir d’autres épisodes de C+ Clair : https://www.cscience.ca/cclair/

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Crédit photos : GALA MEDIA