Congrès de l’AESTQ : les enjeux climatiques au cœur des priorités

Congrès de l’AESTQ : les enjeux climatiques au cœur des priorités

Depuis le jeudi 19 octobre, plus de 500 congressistes issus du milieu de l’éducation se mobilisent au Centrexpo Cogeco, à Drummondville, lors du grand rendez-vous annuel de l’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec (AESTQ), pour une édition axée sur l’environnement.

Une centaine d’activités

L’événement, qui se poursuit aujourd’hui, met de l’avant la thématique du rôle de l’éducation dans la lutte contre le changement climatique, au travers de kiosques, d’activités de développement professionnel, de cocktails ainsi que d’une émission C+Clair tournée sur les lieux.

Une révision des programmes dans les écoles

Bernard Drainville. (Photo : réseaux sociaux)

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a profité de cette 56ème édition pour annoncer qu’il s’engageait à réviser les programmes de science et de technologie dans les écoles du Québec, en y incluant davantage de contenu relatif à la crise climatique et autres défis actuels.

« Les programmes au primaire pourront être enseignés à compter de 2026 et ceux du secondaire en 2028. Leur entrée en vigueur obligatoire sera à la rentrée 2027 et 2029. »

– Bernard Drainville, ministre de l’Éducation du Québec

« On veut que nos jeunes soient sensibilisés aux réalités actuelles, comme les changements climatiques et le développement des nouvelles technologies. Les programmes au primaire pourront être enseignés à compter de 2026 et ceux du secondaire en 2028. Leur entrée en vigueur obligatoire sera à la rentrée 2027 et 2029. Les contenus n’ont pas été revus depuis 2001 au primaire et 2006 au secondaire. Je me suis aussi engagé à tout mettre en œuvre pour que cette révision se fasse, si possible, plus rapidement que l’échéancier prévu pour le secondaire. Mais gardons en tête qu’il y a aussi le cours de Culture et citoyenneté québécoise qui entrera en vigueur en 2024 et la révision du programme de français en 2025 », a déclaré M. Drainville, après l’annonce officielle de la nouvelle, accueillie avec enthousiasme par l’AESTQ : « Dans un monde en perpétuelle évolution, il est impératif que nos programmes éducatifs reflètent les avancées scientifiques et technologiques récentes, préparant ainsi nos élèves aux défis du 21e siècle. »

Cette initiative donne suite à une rencontre tenue en mai dernier entre le ministre, la directrice générale de l’AESTQ Camille Turcotte, ainsi que Marie Maltais, étudiante engagée qui avait pour mission de faire valoir les besoins éducatifs des élèves en matière de science et de technologie.

Une émission C+Clair

Tournage d’une émission C+Clair au Congrès de l’AESTQ. (Photo : CScience)

Mmes Turcotte et Maltais ont d’ailleurs pris pars aux échanges tenus sur le plateau de l’émission C+Clair, au cours d’un tournage en compagnie de la rédaction de CScience et de plusieurs acteurs de changement importants.

« Comment enseigner face aux changements climatiques ? » C’est la question à laquelle ont répondu les invités de l’émission, exposant des solutions et modèles novateurs pour sensibiliser aux enjeux environnementaux, moderniser les approches pédagogiques et passer de la théorie à la pratique.

70 % des élèves du primaire souhaitent que l’on parle des enjeux environnementaux davantage à l’école

– Sondage mené par le comité Éducation aux enjeux environnementaux (E3), 2023

Des chiffres quant à l’écoanxiété des jeunes, ainsi que les résultats du sondage mené à l’initiative de Marie Maltais par le comité Éducation aux enjeux environnementaux (E3), auprès de 1580 jeunes, ont notamment révélé que 70 % des élèves du primaire aimeraient qu’on aborde davantage la question du réchauffement climatique en classe.

L’épisode sera offert gratuitement dès le lundi 23 octobre sur la plateforme de diffusion en continu de CScience, à cscience.ca/cclair.

Émissions C+ Clair

 

Crédit Image à la Une : Chloé-Anne Touma