L’événement Semaine numériQC est de retour pour une 7ème édition, 100 % en présentiel, qui se tiendra du 27 au 31 mars prochains au Terminal – Port de Québec. Ce sera l’occasion pour les professionnels et les communautés académiques et d’affaires de découvrir et d’échanger sur les dernières tendances en matière de technologies numériques, au travers de conférences, de réseautage et de formations.
Pas moins de 2500 professionnels du numérique issus de huit industries participeront à l’événement et aux 200 conférences, ateliers, panels et activités de réseautage prévus au menu.
2500, c’est le nombre de professionnels attendus à la 7ème édition de la Semaine numériQC
Une riche programmation
Des thématiques de l’heure, allant de l’intelligence artificielle, de la valorisation et de la sécurité des données, aux enjeux de gouvernance et de responsabilité, en passant par le développement durable et le futur numérique, seront à l’honneur.
Selon Alexandra Masson, directrice principale Innovation et Développement durable chez Québec International, cette édition se distinguera notamment pour la diversité de ses intervenants et le degré de concrétisation attendu à l’issue de cette rencontre entre le milieu de la recherche et l’industrie. L’opportunité de réseautage en sera également une pour les talents de la relève et les étudiants de décrocher un emploi dans le secteur des technologies innovantes.
Le mercredi 29 mars, une émission C+Clair sur l’IA de confiance sera tournée en direct de l’événement, en compagnie de Lyse Langlois, directrice générale de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA), et chercheuse membre de l’Institut intelligence et données (IID), et de l’Innovateur en chef du Québec, Luc Sirois, en tant qu’observateurs. Six experts tenteront alors de répondre à la question : « Peut-on faire confiance à l’IA ? » Il y sera question, entre autres, de« deepfakes » (ou d’hypertrucage), de l’effet « boîte noire » et de plusieurs enjeux propres à l’intelligence artificielle. Les animateurs de l’émission, qui sera diffusée sur la plateforme de CScience, recevront les experts Yann Pequignot, Camille Besse, Schallum Pierre, Vincent Bergeron, Françoys Labonté et Sarah Legendre-Bilodeau.
Le même jour, sous la thématique « Assurance », les participants pourront assister au traditionnel « concours de pitch » – une activité phare de la Semaine numériQC et une occasion pour les entreprises en démarrage de rayonner auprès des acteurs du monde de l’assurance.
Les activités de réseautage et les conférences du jeudi 30 mars seront consacrés au e-commerce. Le conférencier Daniel Lafrenière y abordera notamment l’importance du facteur « employé » dans le commerce en ligne.
Le vendredi 31 mars s’articulera autour de la technologie en gestion, du futur numérique et du tourisme pour clore la semaine.
Une institution active pour l’essor de la région de Québec
Rappelons que l’événement est propulsé par l’Institut intelligence et données (IID) et ses partenaires : Québec numérique, Québec international, les Événements eCommerce et le Centre en imagerie numérique et médias interactifs (CIMMI).
Créé en janvier 2020 par l’Université Laval et le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec afin de renforcer l’attractivité de la région de Québec et le reste de la province en matière d’intelligence artificielle, l’Institut intelligence et données (IID) réunit les forces vives issues de la recherche et de l’innovation en IA et en science des données à Québec.
4M$, c’est le montage financier étendu, sur trois ans, qui soutient les diverses opérations de l’Institut intelligence et données
Depuis sa création, l’Institut organise et prend part à de nombreuses activités stimulantes, orientées selon quatre axes fédérateurs : environnement physique, santé et étude du vivant, méthodes d’intelligence artificielle et de traitement de données, et éthique, confidentialité et acceptabilité sociale. L’IID est notamment porteur de formations et de webinaires destinés aux étudiants et professionnels, en plus de s’appuyer sur les solides fondations, infrastructures et expertises de pointe de recherche de l’Université Laval. Les travaux de ses chercheurs membres, collaborateurs et associés, relevant tant de la cherche fondamentale qu’appliquée, contribuent aux développement de méthodes, technologies et usages visant à mieux soutenir le Québec de demain.
« C’est un montage financier de l’ordre de près de 4M$ sur trois ans qui soutient actuellement les diverses opérations de l’IID, tant, entre autres, pour son volet administratif que pour son équipe de scientifiques de données. En matière de recherche et création, l’Institut chapeaute et administre de façon directe diverses initiatives, pour un total de plus de 10M$ – cela, sans compter les nombreux projets initiés et réalisés par les chercheurs eux-mêmes. Enfin, l’organisation possède une capacité de stages pouvant atteindre 6,8M$ sur cinq ans grâce à l’appui de Mitacs », indique l’IID.
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