Le Service de la formation continue du Cégep de Saint-Hyacinthe annonce le lancement du projet « L’Internet des objets et l’intelligence artificielle : un monde de possibilités pour l’industrie agroalimentaire », qui vise à valoriser le potentiel de l’Internet des objets (IdO) et de l’IA pour l’industrie agroalimentaire
Ces activités sont développées en partenariat avec Cintech agroalimentaire, le Comité sectoriel de main-d’œuvre en transformation alimentaire, Saint-Hyacinthe Technopole, les entreprises Institut SCiiGO Inc., Claridion et la grappe industrielle AIoT Canada grâce à l’appui du programme NovaScience du ministère de l’Économie et de l’Innovation.
UN CONTEXTE PROMETTEUR
L’Internet des objets (ldO) et l’IA font aujourd’hui partie des stratégies de croissance considérées par les entreprises pour améliorer leurs processus, l’efficacité des employés et leur compétitivité. Les progrès des dernières années sont tels que la question n’est plus de savoir si l’IdO et l’IA conviennent aux besoins de l’industrie, mais plutôt de déterminer comment les entreprises, grandes et petites, l’emploieront.
La transformation agroalimentaire est au premier rang des secteurs manufacturiers québécois avec un chiffre d’affaires de 30 milliards de dollars. 24 % de la fabrication est concentrée en Montérégie (Diagnostic sectoriel de l’industrie de la transformation alimentaire du Québec, 2021).
La région de Saint-Hyacinthe est d’ailleurs reconnue comme capitale québécoise de l’agroalimentaire. L’ampleur de sa production a favorisé l’émergence d’une imposante industrie de la transformation soutenue par un centre de recherche et de transfert technologique, une technopole et des établissements d’enseignement supérieur.
UNE INITIATIVE SOUTENUE PAR QUÉBEC
Cette initiative a pour objectif d’abolir les tabous face à l’ldO/l’IA et de démystifier son potentiel en matière de stratégie commerciale. Le projet a pour objectif de stimuler la réflexion et encourager le perfectionnement des compétences des travailleurs et des formateurs en entreprise en matière d’ldO/d’IA.
Plus à l’aise avec le potentiel de ces technologies, ces derniers auront davantage le réflexe d’y recourir afin de résoudre des problématiques ou de répondre à certains enjeux, comme la valorisation des résidus. L’expertise développée sera durable et favorisera l’émergence d’autres projets.
Le programme NovaScience du MEI offre un appui financier à ce projet pour sa réalisation pendant 2 ans.
« Les nouvelles technologies transformeront en profondeur les procédés industriels au cours des prochaines années, et les entreprises doivent être en mesure de se les approprier. » – Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional
Les activités prévues aideraient les entreprises à :
- apprécier les avantages qu’elles peuvent tirer de la transition numérique et de l’ldO/l’IA;
- accélérer le recours à l’ldO/l’IA;
- actualiser les connaissances et les compétences des formateurs en entreprise en matière d’ldO/d’IA;
- amorcer l’intégration de l’ldO/l’IA grâce à des projets durables;
- maintenir ou accroître leur compétitivité;
- améliorer l’efficience des processus dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre.
Crédit photo de Une : Cégep de Saint-Hyacinthe
Source : Cégep de Saint-Hyacinthe